Motte de Leigné, dite château de Érisson

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Lhoumois

L’église de Leigné (« ecclesiam de Lignec ») est mentionnée avant 1100 dans le cartulaire de Saint-Cyprien ; elle apparaît dans une liste d’églises aujourd’hui situées dans le département de la Vienne et l’on pourrait s’interroger sur l’identification du hameau si celle d’Oroux, voisine de Lhoumois, n’était également citée. Aucun château n’est encore connu mais Berald, Rainald et Uliard de Laignec sont mentionnés à la même époque, sans que l’on puisse attester qu’ils appartiennent à une famille noble.Bélisaire Ledain, l’historien de la Gâtine, relève en 1348 la première mention du « vieux châtel de Leigné », ce qui laisse penser que ce dernier existait depuis longtemps déjà. Le qualificatif de « vieux » semble le distinguer de l’hébergement voisin de Leigné, connu dès 1252 et dont le site est encore occupé par une ferme englobant les vestiges d’un logis du 17e siècle.En juin 1348, Jean d’Argenton, chevalier seigneur de Hérisson, rend hommage au seigneur de Parthenay pour le « vieux châtel et haute justice de Leigné ». Il a manifestement laissé son nom au site, désigné comme le château d’Érisson sur l’ancien cadastre, et qu’il ne faut pas confondre avec celui de Hérisson à Pougne-Hérisson. Au milieu du 15e siècle, il passe par mariage à Aymar de la Rochefoucault, chevalier, puis à Jean du Fou, écuyer, seigneur de Nouastre, Louis de Rohan, François Garnier de Maurivet, Lancelot Pidoux, René de Vassé…

Périodes

Principale : 12e siècle (incertitude)

Principale : 13e siècle (incertitude)

Les vestiges du château de Leigné ou de Érisson, signalés par Bélisaire Ledain à la fin du 19e siècle comme le siège d’une ancienne châtellenie, sont conservés près d’une ferme. Les terrassements sont encore parfaitement lisibles, en plein champ : une première levée de terre au tracé assez large, correspondant sans doute à la basse-cour, se referme sur un noyau castral constitué d’une motte ronde dégagée par des fossés encore assez profonds. Ces vestiges ont été décrits pour la première fois par Louis-Marie Champême, qui en a établi un relevé publié en 1979. La motte est encore surmontée d’un pan de mur élevé en bel appareil de pierres de taille de granit, épais d’environ 1,85m. Il est difficile de dire s’il s’agit d’un vestige d’enceinte ou d’un bâtiment assis sur le rebord de la motte.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : terre

  2. Matériau du gros oeuvre : granite

    Mise en oeuvre : moellon

  3. Matériau du gros oeuvre : granite

    Mise en oeuvre : moyen appareil

Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Lhoumois

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Leigné

Cadastre: 1823 C 144, 145, 2014 C 72

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